J'aimerais simplement partager mon histoire.

J'ai un petite belette qui a 6 anss. Après quelques mois d'essais, le 01/11/13, un beau +++ fait son apparition pour notre plus grand bonheur. Je passe ma première écho le 12/11/13, tout va bien. Nous attendons les fetes pour annocer la bonne nouvelle à tous nos proches. Seulement voilà, à ma seconde écho le 18/12/13 , notre gynéco nous annonce qu'il y a quelque chose qui ne lui plait pas... En effet, il nous annonce que le crâne de notre bébé ne s'est pas formé comme il l'aurait fallut et que son cerveau évolue donc à l'extérieur. Je suis choquée par cette nouvelle mais sans vraiment réaliser . Nous continuons malgrès tout l'écho pour vérifier qu'il n'y a pas d'autres anomalies. Je le voie bouger, entends son petit coeur, tout ça dans la plus grande émotion. Nous voilà donc à parler d'img. .Je repars avec la pire nouvelle... Je dois passer une autre échographie cevendredi 20/12/13 soit 2 jours d'angoisses après la terrible nouvelle par un autre gynécologue pour confirmer ce diagnostic.

Levendredi 20/01/12 : Après quelques secondes, mon chéri et moi même voyons que sa tête est plus allongée que la normale. Le gynéco confirmera ce que nous ne voulions pas entendre : Notre bébé est atteind d'une anencéphalie. C'est très rare... Je trouve la force ^pour accepter cette nouvelle ...c'est dur mais malheureusement c'est ainsi. Je pleure toutes les larmes de mon corps. Il m'explique que je vais avoir une img par aspiration mais qu'il ne faut pas tarder sinon le bébé sera trop gros et que je devrais accoucher naturellement (ce que je ne veux pas, je me dis qu'affronter un mini accouchement dans ces conditions sera encore plus compliqué a vivre). Lundi , rendez-vous chez l'anesthésiste et ensuite mon gynéco qui va m'expliquer le déroulement de l'img qui aura lieu jeudi 26 decembre ...Lendemain de Noel.... Comment annoncer des nouvelles comme cela a ses proches en periodes de fetes de joie ...

Mercredi 25 decembre : prise des 2 comprimés qui vont permettre de commencer a dilater mon col et faciliter l'aspiration...

Je rentre en clinique jeudi matin à 7h30,. Je devrais être sorti pour la fin de journée. Pleins de questions se bousculent dans ma tete ...mais impossibl de les poser ...a partir de la plus moyen de retenir mes larmes ...elles coulent sans cesse...sans que je ne puisse rien maitriser.... On m'a dit que le "bebe" serait encore en vie au moment de l'aspiration mais qu'il ne sentirait rien. Je viens de prendre ma douche à la bétadine.

Installée dans la chambre j'attens mon tour ...longuement ...l'attente me parait interminable .... Je demande a l'infirmiere si je vais devoir attendre longtemps avant d'aller au bloc et elle me dis que cela va être rapide, qu'ils ne devraient pas tarder à venir me chercher . . Puis, revient le début d'une longue, très longue attente. Mais ne sachant pas à quelle heure j'allais au bloc, je me retiens mais suis très fatiguée. Je caresse mon ventre, j'ai l'impression de la sentir bouger... Arrive 11 h,le gynéco est déjà en train d'opérer et sera disponible dans une heure. Il est 11h15, les infirmières m'installent sur un brancard en attendant qu'un brancardier arrive. 5 minutes plus tard, le voilà, et là, les larmes reviennent.! J'arrive à l'entrée du bloc et attend que l'on vienne me chercher. On m'installe enfin dans la salle d'opération, je pleure toujours... On m'installe la perf, me prend la tension, je dois signer un dernier papier pour autoriser de pratiquer un caryotype sur mon bébé par la suite. Je regarde l'heure une dernière fois, il est 11h45. Je parle dans ma tête, parle à mon bébé, lui demande pardon, lui explique qu'il n'est pas assez fort pour survivre et que c'est pour son bien. Je lui dis que nous penserons toujours à lui...
Soudain, j'entends une voix. Une femme me parle, elle me dit que tout s'est très bien passé. Je réalise que le curetage a eu lieu et je me mets à pleurer encore et encore. Je me touche le ventre, je réalise... Il est 12h45. Je vais patienter 2 heures en salle de réveil. Des douleurs terribles dans le ventre ... une premiere dose de morphine et une deuxieme 15 minutes plus tard ...Je remonte dans ma chambre, il est 15h, Plus de douleurs physiques, plus de larmes, plus rien ... il y a quelques heures j'étais enceinte et que là... Ma sortie était prévue pour 17h00 mais vu l'heure, je me demande si je vais bien sortir ce soir. Une infirmière vient surveiller si je sens que je perds du sang, en effet, ça coule. On me dit qu'on va attendre un peu et que je vais avoir le droit de manger un peu. On m'apporte mon plateau et ça me fais du bien de manger. L'infirmière me fais lever pour voir si tout va bien. Au vue du reveil post operatoire l'anesthésiste me garde en observation jusqu'au lendemain matin. Je dois voir mon gynéco avant de partir. Il est 9h00. On me fais patienter dans une autre salle d'attente que celle de mon gynéco, surement pour éviter de me retrouver avec des femmes enceintes. Celui ci nous dit que l'opération s'est bien passée, qu'ils ont eu un peu de mal parce qu'à 14 sa, c'est pas évident de pratiquer une aspiration. Il me prescrit la pillule pour 2 mois et me dis qu'il n'y a pas de soucis pour penser à une autre grossesse..... Je demande s'il était possible de récupérer toutes les photos de mes échographies, il me dit que tout est archivé, que la prochaine fois, je pourrais les avoir. Il n'avait pas voulu me les donner le jour ou nous avions appris que mon bébé avait une malformation parce qu'il trouve que c'est pas très joli de voir la forme de sa tête mais pour moi, ce sont les seuls souvenirs de mon bébé.

Finalement apres avoir insister longuement j'ai tt recuperer , j'ai tout brulé...pour evacuer cette douleur ce vide ...cette absence de larme ...cette inexplicable douleur...

Combien de temps encore...

Une nouvelle grossesse ....non ...trop peur de revivre ce scenario...

Aujourd"hui je me sens seule mon ami réagit comme si tt etait banal !... la faute a pas de chance...que tt est passé...

SI SEULEMENT...

Chaque jour je pense a ce bébé ...a ce vide et a cette douleur qui a pris la place de mon bébé et qui grandit ...

J'aimerais simplement partager mon histoire. J'ai

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